Coronavirus et rédaction d’un mémoire universitaire : la galère pour de nombreux étudiants.

L’année académique 2019 – 2020 rentrera sans aucun doute dans les anales des étudiants de l’enseignement supérieur et universitaire.

Confinement dans des espaces exigus, cours ponctuels à distance ou encore interrogations quant au bon déroulement des examens sont autant de craintes légitimes qui perturbent nos étudiants. Seront-ils correctement préparés à affronter les échéances de fin d’année ?

 VAE, TFE, rapport de stage, thèse ou mémoire : le grand chamboulement

Pour les étudiants de fin de cycle qui doivent remettre un travail essentiel dans l’octroi de leur diplôme, tel qu’un rapport de stage, un mémoire ou une thèse sensée être aboutie, c’est le flou le plus total.

Faute au Covid-19, l’accès à la bibliothèque leur est exclu. De nombreux ouvrages « papier », qui fournissent dans la plupart des cas les clés de leurs recherches (ainsi qu’une bibliographie réussie) se font rares désormais. Et il n’est pas très apprécié dans le milieu universitaire de bâtir son argumentation sur de simples liens Wikipédia.

Pour agrémenter le tout, de nombreux étudiants éprouvent toutes les peines du monde à élaborer un suivi correct avec leur promoteur ou directeur de mémoire.

Laura, étudiante – mémorante en communication à Paris, nous livrait ceci :

« Quelle sera la part de laxisme de chaque prof par rapport à la situation ? L’un des principaux lecteurs de mon mémoire est réputé coriace. On n’en sait rien ».

Réussir son mémoire en confinement coronavirus, quelques pistes.

Mémorants, étudiants, relaxez-vous !

Confinement, mémoire à terminer dans les temps, diminution (voire absence) de contacts avec son promoteur… Autant de stress à réguler parmi d’autres. Pour certains qui s’y sont pris très tard, il s’agit de limiter les dégâts.

L’une des pistes privilégiées est de se référer aux banques de données des universités. Voir large. Ca n’est pas parce que vous étudiez à Bruxelles qu’il ne faut pas aller faire un tour virtuel à l’une des nombreuses bibliothèques virtuelles « online », peu importe le pays, à condition que l’institution consultée ait un minimum de poids scientifique dans le milieu étudié.

Citer le mémoire réussi d’un prédécesseur dans votre thématique est toujours bénéfique, à condition d’y apporter un plus quant à la problématique.

N’oubliez pas non plus qu’en moyenne, un document d’une telle ampleur comprend une bonne centaine de fautes de frappe, d’orthographe, de conjugaison, de ponctuation et de style qu’un correcteur statique de type « Word » ne saurait déceler. Pensez aussi à faire corriger votre TFE ou votre mémoire par un œil avisé. Un travail de fin d’études bien écrit et dépourvu de fautes, surtout en ces temps difficiles, représentera aussi, pour le jury, un gage de qualité.