L’une des professions qui a le plus progressé ces dernières années est celle de l’assurance. S’il est vrai qu’il existe un grand nombre de professionnels qui font partie d’une compagnie d’assurance, il y en a aussi d’autres qui exercent leur travail de manière indépendante sans être liés à une entreprise en particulier. Par conséquent, connaître très bien les exigences du métier de courtier en assurance vous aidera à avoir une idée de la façon dont vous pourriez être un professionnel indépendant ou bien de lancer votre propre entreprise en tant que courtier d’assurance.
Différence entre courtier et agent d’assurance
Pour bien connaître les exigences du métier de courtier en assurance, cela vous aidera à différencier les différents chiffres. Vous avez sûrement entendu plusieurs noms. Si vous envisagez de vous professionnaliser dans ce monde, vous n’êtes peut-être pas conscient des différences entre eux et auquel vous devriez vous identifier davantage.
- Un agent d’assurance : c’est celui qui agit comme intermédiaire entre l’assureur et le client. Cela a un lien, un contrat avec l’entité qu’il représente. C’est-à-dire avec l’assureur et donc vous aurez l’exclusivité avec lui.
- Courtier d’assurance : il est aussi un médiateur entre les assureurs et les clients. Mais à la différence est qu’il s’agit d’un professionnel indépendant qui n’est pas lié à un assureur spécifique. Les courtiers d’assurance doivent suivre certaines règles et répondre à des exigences spécifiques pour être autorisés à exercer.
En définitive, ce qui différencie l’un de l’autre, c’est l’indépendance qui existe à travailler avec un seul assureur ou avec plusieurs.
Conditions requises pour être courtier d’assurance
Les courtiers d’assurance doivent couvrir un profil spécifique et posséder certaines caractéristiques :
La Directive sur la Distribution d’Assurances (DDA)
La DDA a été adoptée au niveau européen ; elle a pour objectif de renforcer la protection des consommateurs et d’harmoniser les règles sur la distribution des produits d’assurance. Elle vise à apporter plus de transparence sur le secteur de l’assurance notamment dans les pratiques commerciales et renforce le devoir d’information et de conseil.
À cet effet, une formation obligatoire courtier assurance s’applique à tous les concepteurs et distributeurs de produits d’assurance (assureurs, grossistes, comparateurs, courtiers…) et pour l’ensemble des produits d’assurance (santé, prévoyance, épargne, etc.).
Connaissance des produits et du marché en général
Personne ne peut vendre un service ou un produit qu’il ne connaît pas. Les courtiers doivent connaître les particularités des régimes que les assureurs gèrent, ainsi que leurs conditions et leurs limites. De même, il est essentiel que les informations sur le secteur soient traitées et tenues à jour sur des sujets connexes.
Le courtier doit inspirer confiance aux clients
L’embauche d’une assurance est une décision importante, c’est pourquoi gagner la confiance des clients est une priorité. Un courtier qui expose les avantages d’une police au futur assuré, au degré de lui apporter la sécurité, inspirera toujours confiance au moment de la conclusion d’un contrat.
Avoir une grande facilité d’élocution
C’est un fait que les gens poseront toujours des questions sur les services et les conditions stipulées dans la politique à contracter, par conséquent, les courtiers doivent avoir la capacité de s’exprimer clairement et précisément, pour décider tous les doutes. En effet, les gens aiment sentir qu’ils reçoivent une attention personnelle.
Intérêt à améliorer votre service
Cette caractéristique implique de donner un supplément au service rendu aux futurs assurés ; répondre à tous les doutes qui peuvent surgir après la signature du contrat, prendre contact avec eux pour suivre la qualité de leurs services et en cas de nouvelles offres et conseils en général.
L’obligation de souscrire une assurance professionnelle
Le courtier d’assurance engage sa responsabilité de devoir de conseil ; il a donc l’obligation de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle, afin d’être couvert dans le cas où il est mis en cause par un client estimant avoir été mal conseillé. À noter que : si le courtier encaisse des fonds, il doit également être couvert par une garantie financière, qui peut être proposée en option des contrats de RC Pro.